Wonder Woman : Warbringer de Leigh Bardugo (DC ICONS)

design-10Titre : Wonder Woman : Warbringer
Auteur : Leigh Bardugo
Editeur : Bayard Jeunesse / Page Turners

 

 

Résumé

Un jour, elle sera la plus grande superhéroïne de tous les temps : Wonder Woman. Mais elle n’est encore que Diana, 17 ans, princesse des Amazones. Quand un bateau explose au large de son île, Diana porte secours à la jeune Alia, bravant ainsi l’interdiction faite aux Amazones d’accueillir des humains parmi elles. Et Diana pourrait le payer d’autant plus cher qu’Alia est une Warbringer : descendante d’Hélène de Troie, elle fait souffler partout un vent de discorde. Ensemble, de New York à la Grèce, les deux jeunes filles vont pourtant tenter de contrer la malédiction qui pèse sur Alia.

 

 

Avis

« Sœur d’armes, je suis ta lame et ton bouclier. Tant que je respire, tes ennemis n’auront point de répit. Tant que je vis, ta cause est mienne. »

Pour ceux qui ne le savent pas, ce roman n’a rien à voir avec le film de Wonder Woman sorti au mois de juin de l’année dernière au cinéma, ce n’est pas du tout le roman du film. C’est le premier tome d’une série de livres DC ICONS écrite par différent auteurs et se focalisant à chaque fois sur la jeunesse d’un super-héros de l’univers DC Comics différent. Leigh Bardugo a ouvert le bal en 2017 avec Wonder Woman : Warbringer, puis Marie Lu s’est focalisé sur Batman : Nightwalker qui est sorti le mois dernier, viendra ensuite Catwoman : Soulstealer par Sarah J. Maas, et Matt De La Pena fermera la marche avec Superman.

Il faut savoir que j’aime beaucoup l’univers des super-héros, Marvel et DC Comics, même si je n’ai pas lu de comics. J’étais donc très excitée à l’annonce des séries de livres consacrés à leur jeunesse. Malgré cela, j’ai mis du temps à sortir Wonder Woman de ma PAL mais c’est chose faite maintenant. J’ai adoré ma lecture, c’était juste génial !

« Cette île est un havre pour celles qui, comme nous, ont bravé les périls du Monde de l’Homme, affronté l’intarissable flot de la violence des humains et décidé de lui tourner le dos. »

Il s’agit donc du récit de la jeunesse de l’héroïne, quand elle n’était encore que Diana, la fille de la reine des Amazones. Cette jeune fille de 17 ans vie sur Themiscyra, l’île des Amazones, isolée du reste du monde. Diana est le fruit du désir de Hippolyte d’avoir un enfant, elle a sculpté dans la glaise avec le pouvoir des dieux. Elle est donc unique en son genre, et elle en est consciente, car pour être une amazone, il faut être morte aux combats avec bravoure et héroïsme. D’ailleurs, cette différence lui pèse énormément, elle n’a de cesse de sentir le regard des autres sur elle, d’être mise à l’écart à cause de cela, et de par son statut de fille de la Reine Hippolyte. Elle veut faire ses preuves et démontrer aux autres amazones qu’elle est une des leurs, même si elle n’a pas gagné sa place comme elles.

Un jour, un bateau s’échoue sur les côtes de l’île et malgré l’interdiction d’entrer en contact avec les mortels, Diane va sauver Alia, la seule rescapée, de la noyade. Sauf qu’elle non plus, elle n’est pas une jeune femme comme les autres, c’est une Warbringer.
Descendante de la ligné de Hélène de Troie, elle est maudite. Elle crée des disputes, des bagarres autour d’elle et le simple fait qu’elle vive risque de met en péril l’humanité et de déclencher une guerre mondiale.
Nous allons donc les suivre à travers leur voyage épique, afin de contrer la malédiction ancestrale qui pèse sur Alia et qui pourra peut-être permettre à Diana de montrer à ses consœurs qu’elle a sa place chez les Amazones en sauvant son peuple, son île, et le reste du monde.

« Les humains étaient, selon toute évidence, des créatures éphémères, de simples coques de plâtre auquel un artiste inconnu prêtait pour un temps la semblance de la vie. »

Je trouve que Wonder Woman est une super héroïne badass, mais j’ai encore plus adoré suivre cette version jeune de Diana qui a su conquérir encore plus mon cœur. Sa candeur est juste attendrissante et elle m’a fait rire comme jamais, surtout quand elle se retrouve dans « le monde des hommes », qu’elle ne connait qu’à travers les livres. Diana est courageuse, intelligente, tellement douce et altruiste, elle pense toujours aux autres avant elle. Indépendante et passionnée, elle n’a besoin de personne pour s’accomplir. Alia est une jeune New Yorkaise multimilliardaire, héritière d’un des plus grands laboratoires scientifiques du monde, et qui n’a jamais eu la possibilité de montrer qui elle est, de s’affirmer. Tout au long de notre lecture, elle va se révélée être aussi courageuse et forte tout en montrant une détermination sans faille. Elle est aussi importante que Diana.

Les deux jeunes femmes sont aussi intéressantes l’une que l’autre et forment un duo qui fonctionne très bien. Je me suis très attachée à elles. Le contraste des chocs de cultures entre Diana et Alia est vraiment très drôle. Diana qui découvre le monde moderne m’a fait penser par moment au film Un indien dans la ville. Il y’a un fossé entre leurs deux mondes et c’est assez drôle à lire, je me suis bien amusée !
J’ai adoré tous les autres personnages qui participent au périple de nos héroïnes : Jason le frère de Alia, Nim et Théo leurs amis d’enfances. Tous sont importants avec des vécus, des caractères différents et chacun apporte quelque chose à l’histoire, de l’humour, du dynamisme, de la tension. Ils ont une belle évolution et leur voyage épique illustre en fait une quête initiatique, d’apprentissage pour nos personnages qui leurs permettent de grandir à travers les épreuves et les liens particuliers et indéfectibles qu’ils noueront.

« Vivre dans la crainte, ce n’est pas vivre. C’est bien joli de se demander ce qu’on aurait pu accomplir en d’autres circonstances, mais il arrive un moment où il faut se lancer, et essayer. »

L’intrigue n’est pas très innovante mais surprenante en même temps, bien menée et vraiment distrayant. Je ne me suis pas ennuyée une seconde entre les scènes d’actions, de combats, mais également les moments plus légères et comiques. Au fil des pages, on passe d’une émotion à une autre et j’ai dévorer chaque ligne plus avidement que la précédente tellement je ne voulais pas lâcher ce roman. J’ai bien aimé le style d’écriture de Leigh Bardugo très vivant, entrainante et efficace, on voit carrément un film se dérouler sous nos yeux. Elle a su allier modernité et mythologie grecque avec intelligence. J’ai adoré redécouvrir la mythologie grecque à travers la plume de Leigh Bardugo. De plus, à travers ses personnages hauts en couleurs, l’auteure dresse un tableauréaliste de la vraie vie, et des problèmes de sociétés toujours d’actualité, que ce soit le sexisme, le racisme, ou la société de consommation. Ce n’est pas qu’un roman d’aventure stéréotypé, au contraire, c’est une quête remplie de leçons de vies, représentative de notre société actuelle et des diversités communautaires.

Vous l’aurez compris, j’ai été plus que conquis par Wonder Woman : Warbringer. J’ai dévoré ce roman absolument passionnant, qui m’a fait découvrir un peu plus le personnage de Wonder Woman, une jeune femme absolument charismatique et attachante. Un petit coup de cœur pour cette lecture épique.

« La vie se charge de nous rabâcher qu’on ne vaut rien, qu’on est voué à échouer… A la maison, au moins, on doit au moins pouvoir compter sur les encouragements des siens. Tu sais comment on entre dans les annales de l’histoire ? En rayant le mot « impossible » de son vocabulaire ! Et en persévérant. »

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